Martin Parr. The Goutte d'Or

J'ai aimé ses photos,
mais je ne suis pas objective.
J'ai adoré la façon d'accrocher 'si « Parrienne »).
Les photos sont à même le mur,
juste tenues par des aimants.
Ce lieu très sympathique adopte parfaitement cette œuvre.
Le diaporama, dans la salle du haut,
montre la totalité du travail de Parr.

Mais je trouve que c'est du « Parr light ».
Les couleurs, les tons sont là.
Il me manque pourtant
ce côté acide que j'aime tant.
Je pense que cela vient des sujets abordés,
et du respect de Martin Parr pour les personnes.

De plus, nous sommes en France,
Martin Parr a donc l'obligation d'avoir
l'autorisation de tous ceux qui seront exposés.
Ainsi les gens savent que le photographe est là,
soit ils posent, soit pour beaucoup d'entre eux,
ils regardent l'objectif.
La spontanéité manque.

Malgré toutes mes critiques,
j'irai revoir cette expo,
allez y faire un tour,
vous pourrez peut-être y rencontrer
un des modèles, qui sait.

J'ai un gaydard qui chôme

« Mais Cunégonde, c'est une femme
qui aime les femmes. »

Dixit ma Mamie en parlant d'une voisine de palier
qui vit là depuis plusieurs années.

Brèves de pique-nique

« J'espère te revoir la prochaine fois. »
Brève dite par un charmant garçon.

« La cuisine, c'est vaginale. »
Brève dite par un charmant jeune homme.




PS : aucune explication ne peut être fournie

Il ne faut pas que les aveugles soient des fainéants

Je me rends gare de l'Est,
pour retrouver une amie.
Je sors du métro,
je dirige vers les grandes lignes.

Le marquage au sol pour
les aveugles m'attire.
Je les suis, ils me guident
face à un escalier alors qu'à côté
deux escalators m'attendent.

Un ragondin est plus fort qu'une migraine

Pour certaines raisons,
mon tourisme en Île-de-France
a changé de département et de commune.

Hier matin, nous nous sommes même offert
le plaisir de nous promener dans une nature artificielle.
J'ai pu quelques minutes admirer un ragondin.
J'aime beaucoup ces rongeurs,
pas au point de les apprécier en pâté
comme dans le médoc.

Cela faisait des années que je n'en avais pas vu,
seules leurs traces, près d'un étang girondin
que j'adore, m'étaient visibles.


Le ravissement de cette rencontre ne fut
même pas gâché par la migraine qui pointa son nez
quelques heures plus tard.

Brève de fleuriste

« Je ne vais pas acheter une plante
carnivore. Je suis végétarien. »

Photo de sportive

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Identité nationale 1.2

On ne voit pas les choses
De la même façon d’un village,
Et d’une ville.
Quand je vois des tours d’habitation
comme celles placées de chaque côté
du bd de La Chapelle, je me demande toujours
comment on a pu enfermer des paysans
(pour la plupart) dans un habitat aussi hostile.

Quelle convivialité, quels lieux de vie étaient proposés ?
Dans un village, il y a un troquet, une épicerie, un marché,
des lieux où on se montre, et où on voit.
Dans ces tours, souvent autour rien,
elles enferment les gens sur eux-mêmes,
elles les laissent entre eux,
sans leur offrir de portes de sortie.

Comment un paysan, ici en ville,
coupé de ses racines transmet ses valeurs ?
Comment apprendre à leur enfant à vivre
dans un milieu aussi éloigné du sien ?
Heureusement, des mères et des pères l’ont fait,
et continuent de le faire.


Je me laisse le droit
de supprimer tous les commentaires
qui me déplairont.

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Martin Parr

Prononcez Martine Pare,
moi, je dis juste Martin Parr.
Il est un des photographes
que j'admire.
Hier soir, je suis allée à
Beaubourg pour l'écouter.
Il expliquait son travail.

Il parlait de ses livres sur
l'histoire de la photographie.
Son troisième tome sera présenté
au Bal en novembre.
Il donnait un nouvel éclairage
à ses collections.
Son travail présent était abordé.

Il a été invité à photographier
le quartier de la Goutte d'Or.
Ses photos y seront exposées
du mois d'avril au mois de juillet.

Cet entretien était très riche,
et très intéressant.
Mon livre dédicacé
alors que je m'interroge toujours
sur l'utilité d'une dédicace,
je suis repartie avec
plein d'idées. Et une fois
dans le métro, les yeux plongés
dans « Mélange des genres »

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Des sportifs partout

Hier, vers 11h, je me visitais
le parc de l'Île Saint-Germain.

Je marchais sur ce que
je pensais être une allée.
Non, c'était une autoroute à sportifs.

J'étais fort marrie de ne pouvoir
me promener à mon aise.

Être dérangée par des coureurs,
qui entendent bien rester
en plein milieu du chemin
qui refusent de changer
un tant soit peu leur trajectoire,
est très désagréable.

Il s'agit juste d'un partage des lieux !

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Tourisme parisien 2

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léger traitement au palladium

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