Les ptites banalités de Cunégonde

Si vous cliquez sur la photo, elle s’agrandit.

C’est un œuf d’une ferme avicole
que je connais depuis enfant.
Ils sont tous les ans au pari fermier rue saint-Charles,
et à celui des Batignolles.
Ils élèvent leurs poulets comme ma mère
élevait les siens.

La terre de mon village accueille
une à une des personnes de ma famille.

Je n’ai marché que 7 jours.
J’ai parcouru dans la campagne
qui entoure mon village gabay
101km35, en 17h24mn34.

avec le note :-)

Le jardinage, c’est comme le vélo
ça ne s’oublie pas.
J’ai enlevé les gourmands
aux pieds de tomates de ma sœur.

C’était mon premier coucou
de l’année que j’entendais.
J’ai fait un vœu.

Beaucoup rêve qu’on leur tire le portait.
D’accord, je n’avais pas mon D800,
juste mon note 2.
Au fond de ma campagne,
je pensais que cela suffisait.

Non, quand elle m’a vu sortir ce smartphone,
de la poche gauche de mon pantalon de jogging,
elle s’est détournée, et elle est partie.

Mais comment une vache peut
être sensible à ce point
au matériel photo
que j’utilise ?

Le billet de Samantdi continu
de vibrer en écho en moi..

Ma notion de la famille s’est écroulée
avec la mort de ma mère.
Mes sœurs ont construit une famille.
Pourtant leurs vies ne me donnent pas envie.

Il me reste ce bout de maison avec ma sœur Minou.
Je ne sais même pas quoi faire de cette part.
Je lui ai fait la promesse de ne pas la demander (ma part).
C’est elle qui vit dans la maison.
Du coup, ce n’est plus ma maison.
Elle y a fait des travaux,
cette maison devient sa maison.

Je ne sais pas non plus comment
mettre des mots sur notre relation,
je pense qu’elle n’existe que parce que nous sommes sœurs.
Avec mes autres sœurs s’est évident.
Nous avons des contacts que parce que
nous sommes de la même famille.
J’en ai même une dont je n’ai des nouvelles
que lorsque je suis dans le village.

Le billet de Samantdi m’interroge
sur la pérennité de ces relations familiales.