Par Cunégonde le mercredi 24 août 2011, 10:08 - Mes ptits bonheurs
Depuis dimanche,
je subissais des coupures
d'eau intempestives.
Aujourd'hui, l'eau coule
quand j'ouvre mon robinet.
C'est un bonheur
que d'habitude, je néglige,
car l'eau courante est trop banale.
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Par Cunégonde le mardi 23 août 2011, 08:56 - Mes grands chocs
Depuis plusieurs minutes,
je regarde un couple qui s’engueule.
Puis, je passe à autre chose.
Mon regard de nouveau se pose
sur eux, ils continuent.
J'explique ce phénomène à la personne
qui est à mes côtés.
Elle me rappelle la dure réalité
que certaines personnes ne savent
communiquer que de cette façon.
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Par Cunégonde le jeudi 4 août 2011, 08:03 - Dégoutée de la vie
Je commande sur le net,
tout ce qu'il me faut pour mes bestioles.
Un jour, ne voyant pas un colis arriver,
je contacte mon fournisseur.
Il m'a fait à nouveau livrer le colis.
Ne me trouvant pas à la maison,
le livreur m'avait laissé
un message sur mon répondeur.
Il m'indiquait qu'il avait laissé
le paquet chez la personne qui
habitait en face de la porte de l'ascenseur.
Dans mon immeuble, il n'y a pas d'ascenseur.
Je me commande une clé USB.
Je devais la recevoir mardi matin.
Vers 10h30, le téléphone sonne.
La société de livraison voulait
le code de ma porte d'immeuble,
le livreur n'avait pas pu entrer à cause de cela.
Il n'y a pas de code pour entrer dans mon immeuble.
J'explique tout ça à la charmante personne au bout du fil.
Je lui demande si je peux être livrée mercredi matin,
qu'il suffisait de sonne à mon interphone.
Hier matin, pas de livreur !
J'avais encore un message pour
savoir quel était mon code porte.
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Par Cunégonde le lundi 18 juillet 2011, 21:48 - Mes grandes réflexions
Sur le quai du métro,
une seule affiche représentait une œuvre d'art.
Il s'agissait d'une publicité
concernant le musée des impressionnistes
à Giverny.
C'est la seule qui ce jour-là
a été taguée.
Faut-il en déduire que ce (ux), ou
celle (s) qui a fait cela n'aime pas l'art ?
N'aime pas les impressionnistes ?
Est-ce une pure coïncidence ?
Ou bien les pubs, à côté, sur des jeux vidéo,
sont plus importantes que l'art ?
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Par Cunégonde le mardi 12 juillet 2011, 21:52 - Mes grandes réflexions
Ce sujet m'a été soufflé
par une émission de radio
écoutée en dilettante.
J'ai commencé à réfléchir sur
non pas les sujets possibles de mon ennui,
mais sur les circonstances
qui sont susceptibles de générer mon ennui.
La principale circonstance est quand
je me retrouve cernée d'inconnus,
dans un groupe.
Je suis peu sociable, semble-t-il.
Si je n'arrive pas à découvrir un sujet de discussion,
un intérêt quelconque qui permettra un échange,
l'ennui, lui arrive à grands pas.
Une fois passée ma phase d'observation,
il s'installe.
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Par Cunégonde le vendredi 1 juillet 2011, 09:29 - Mes grands chocs
Je me lève après
avoir dormi huit heures.
Il me semblait être en pleine forme,
ce n'était pas sans compter
ce que j'allais entendre à la radio.
Comme tous ceux nés après
le 1er juillet 1951, je vais devoir
travailler plus longtemps.
Je me suis sentie fatiguée.
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Par Cunégonde le jeudi 23 juin 2011, 11:37 - Mes grandes réflexions
Je me suis offert un smartphone.
Il a une application pour la géolocalisation.
Si cela ne me sert pas pour mes photos,
je pense que cela pourrait m'être utile,
pour éviter de me perdre.
Hier soir, assise dans mon canapé,
j'ai essayé de me localiser,
non pas parce que je ne sais plus où j'habite,
mais pour savoir si cette application procure
des données précises.
Quelle ne fut pas ma surprise quand
je vis que je me vivais dans la rue d'à côté.
Ma désorientation a encore de beaux jours.
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Par Cunégonde le mercredi 15 juin 2011, 22:23 - Mes grandes interrogations
Qu'est-ce qui fait que nous utilisons
des pronoms possessifs pour de parler
ma femme, mon homme, mon fils... ?
Nous savons (pour la plupart)
qu'ils ne nous appartiennent pas.
Pour autant, nous parlons d'eux,
nous pensons à eux sur le mode possessif,
sans que cet état de fait nous dérange.
Comment faire autrement ?
C'est tellement ancré dans nos us et coutumes.
Si enraciné que nous disons NOS ex
pour des personnes qui ne sont même pus avec nous.
Imposture a peut-être raison,
ce n'est qu'une histoire de langage.
Il ne faut rien y voir d'autre.
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Par Cunégonde le lundi 30 mai 2011, 22:20 - Brèves
« Je croyais que tu étais musulmane,
alors pourquoi me parles-tu d'églises ? »
« Je suis multi-religion, moi
comme les VRP ! »
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Par Cunégonde le dimanche 29 mai 2011, 13:50 - Brèves
« Je me suis mise au sport
pour me compléter moins même,
pour avoir des abdos par moi-même. »
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Par Cunégonde le jeudi 26 mai 2011, 08:51 - Mes grandes réflexions
Hier, pendant ma pause déjeuner,
je visitais le quartier
dans lequel je travaille maintenant.
Une personne promenait son chien.
Elle sortit un sac en plastique
pour ramasser la crotte
de son chien.
C'est tellement inhabituel comme geste
que j'en étais surprise,
et que la personne qui l'accompagnait
lui fit la réflexion suivante:
« tu ramasses ça, mais personne ne le fait ?!! »
La réponse fusa :
« ! à 35 € l'amende, ça fait cher la merde ! »
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Par Cunégonde le vendredi 20 mai 2011, 08:27 - Mes grands chocs
Qu'une femme de ménage passe par une salope 1.
Pourquoi le bénéfice du doute va trop souvent
à l'homme qui est accusé de violence ?
1 Femme facile, femme de mauvaise vie.
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Par Cunégonde le dimanche 15 mai 2011, 09:00 - Mes grandes réflexions
Il m'arrive d'être avec des inconnus
dans leur salle de bain.
Pour certain, il s'agit même
de la pièce où se trouve ensemble,
le lavabo, la douche et les toilettes.
Les inconnues se coupent les ongles,
se les liment, se les vernissent.
Elles se maquillent, se peignent, se pomponnent.
Les inconnus se peignent,
se curent les dents, parfois même autre chose.
Leur activité est moins intense.
Les inconnues et les inconnus pètent, rotent
de façon très anonyme ou
ils feignent l’innocence,
s'ils sont repérés.
Il s'en passe des choses
dans les transports en commun.
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Par Cunégonde le mercredi 27 avril 2011, 22:59 - Mes grands chocs
C'est ma voisine depuis environ quinze ans.
Aujourd'hui, c'est son anniversaire.
Elle a quatre-vingt-neuf ans.
Elle monte, et descend plus souvent
que moi nos trois étages.
Il y a un peu d'un mois,
elle a été malade. Elle a cru mourir.
Alors elle a écouté son fils.
Dans un an, elle déménagera.
Elle ira habiter dans une résidence pour sénior,
à côté d'où vit son fils.
Je n'ai pas aimé cela,
même si je sais que pour elle, c'est mieux.
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Par Cunégonde le mercredi 20 avril 2011, 05:57 - Mes grandes réflexions
Je me rends gare de l'Est,
pour retrouver une amie.
Je sors du métro,
je dirige vers les grandes lignes.
Le marquage au sol pour
les aveugles m'attire.
Je les suis, ils me guident
face à un escalier alors qu'à côté
deux escalators m'attendent.
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Par Cunégonde le jeudi 14 avril 2011, 08:47 - Brèves
« J'aurai du mal à vivre avec moi-même. »
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Par Cunégonde le samedi 9 avril 2011, 20:08 - Brèves
« Je ne vais pas acheter une plante
carnivore. Je suis végétarien. »
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Par Cunégonde le lundi 4 avril 2011, 09:35 - Mes grandes réflexions
J'adore les séries des experts.
Seule cette chaine que je ne regarde pas
d'habitude les retransmet.
Le comportement habituel des diverses
chaines de télévision est de diffuser un voire deux
épisodes inédits, et en dernier un épisode
déjà diffusé. Hier soir, je regarde le premier expert.
Je me mets à zapper, à jouer avec mon ptit eeepc.
Mais avant d'aller me coucher, je ne sais pourquoi
je remets la une. À ce même moment,
je vois qu'un inédit allait commencer.
Je me suis donc sentie obligée de regarder.
Je me suis interrogée sur le fait que
TF° changeait ses habitudes de diffusions ?
Quels intérêts ont-ils à troubler notre rythme du sommeil ?
Cela fait-il partie de leur stratégie pour amoindrir
notre capacité de réflexion ?
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Par Cunégonde le vendredi 25 mars 2011, 08:30 - Mes grandes réflexions
On ne voit pas les choses
De la même façon d’un village,
Et d’une ville.
Quand je vois des tours d’habitation
comme celles placées de chaque côté
du bd de La Chapelle, je me demande toujours
comment on a pu enfermer des paysans
(pour la plupart) dans un habitat aussi hostile.
Quelle convivialité, quels lieux de vie étaient proposés ?
Dans un village, il y a un troquet, une épicerie, un marché,
des lieux où on se montre, et où on voit.
Dans ces tours, souvent autour rien,
elles enferment les gens sur eux-mêmes,
elles les laissent entre eux,
sans leur offrir de portes de sortie.
Comment un paysan, ici en ville,
coupé de ses racines transmet ses valeurs ?
Comment apprendre à leur enfant à vivre
dans un milieu aussi éloigné du sien ?
Heureusement, des mères et des pères l’ont fait,
et continuent de le faire.
Je me laisse le droit
de supprimer tous les commentaires
qui me déplairont.
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