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Bruxelles

Autoroute, trois heures environ;
frites, compote de pommes.
Je n'en ai apprécié qu'une seule.

Expo photo, Atomium.
Je n'en ai aimé qu'un seul.

Pudeur photographique

Rares sont les personnes (moi, la première) qui
regardent une photographie et qui expriment
ce qu'elles ressentent comme émotion.

Pourtant certaines photographies m'ont heurtée,
m'ont bouleversée, m'ont perturbée, m'ont enjouée,
m'ont donnée du plaisir, m'ont émue aux larmes...

J'ai en tête des photographies de Salgado, de Burri, des Becher, de Kenna, de Brihat...
Je me souviens des émotions ressenties
face à certaines de ces photographies.

J'ai pourtant du mal à mettre des mots
sur les émotions que j'ai eu en les regardant,
même maintenant en me remémorant certaines.

Quand nous parlons photo,
nous parlons construction,
nous faisons des remarques sur les lignes de fuite.
Nous commentons la netteté, le contraste, l'harmonie des courbes,
le chois du cadrage, que sais-je encore.

Sommes-nous, suis-je si pudique
pour ne pas arriver à nommer,
décrire les émotions que les photographies me procurent ?

Monet

Un père à sa fille Aliénor
« Tu vas voir, c'est tellement joli
que des fois s'en est beau ! »

Depardon, je suis déçue

Si cette expo ne comporte
que trente-six photos.
Je suis déçue,
c'est trop peu.

Je viens de remanier les commentaires,
aujourd'hui 20 novembre 2010 à 19h38,
pour des raisons toutes personnelles.

Par contre, après réflexion,
ma déception n'est pas due
au seul nombre de photographies présentées,
mais à leur présentation, aussi.
Je me laisse le droit d'aimer ou non
une exposition fut-elle d'un artiste que j'admire.

Quand le hasard fait bien les choses

Je suis allée voir l'expo de Thibaut Cuisset.
Des paysages de campagne banale à souhait,
construction classique, rois ont attiré mon œil.
Il s'agit de paysages sous la neige.
Rien, quelques piquets de clôture,
quelques arbres nus, rien.
La fragilité et la nudité offerte
à notre vision des choses.
Une simplicité si effrayante que peu se risqueraient
à un tel exercice photographique sauf un maître
tel que Michael Kenna.

Ensuite, je voulais voir une expo
à l'institut néerlandais.
Rue de Seine devait m'y mener.
La devanture de l'agence Images de Fer
capte toute mon attention.
B. m'avait envoyé le lien.
Certains photographes représentés par cette galerie
nous intéressent.
J'entre les premières photos ne me disent rien.
Ce style ne me plait pas.
Des tirages sous plexiglas sont présents.
Je les reconnais, je les ai vus sur le site.
Là, en vrai, en grand, somptueux,
je continue ma visite; mais je reviens sur mes pas.
J'admire Centrale orange, mes yeux ont du mal à se détacher.

Je regarde le catalogue de la galerie.
Il y a des formats carrés que je n'ai pas vus.
Je demande, une femme me dit demandait à mon mari,
elle me le montre, il est en face de moi.
« Non, toutes mes photos ne sont pas encore là »
Alain Pras me montre et m'explique ses photos.
Quelques minutes de bonheur,
Il est débonnaire et accessible.
« Ma femme va prendre vos coordonnées,
vous serez au courant pour les nouvelles expos. »
Je suis sortie ravie, sur un petit nuage.

La cathédrale de Rouen par Monet

Samedi, après un bon pique-nique,
nous sommes allés au musée d'Orsay.

Je suis restée émerveillée
par les différents moyens dont
Monet a peint la cathédrale de Rouen.

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