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Les ptites banalités de Cunégonde

Agriculture urbaine

Ce matIn, je vais au marché.
Je suis accostée
par une charmante personne qui
travaille pour la ville de Paris.
Elle voulait savoir si j’étais d’accord
pour apprendre à faire de compost.
Je venais de comprendre
qu’en ville, on pouvait ne pas savoir.

Quand on vient d’un village de 500 habitants;
où un hectare de terre était consacré
au potager famillial;
où un autre hectare constitué
ce que l’on appelait : ” la cours des bêtes”,
c’est à dire que dans cette cours il y avait
des cabanes pour la volaille,
la porcherie, la maison des lapins.
On ne jetait à la poubelle que
ce qui devait y aller.
On nous apprenait par mimétisme
à recycler, le cycle de la vie.
L’Écologie n’existait pas,
elle était présente.

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Un commentaire

  • samantdi, vendredi 27 mai 2016 à 19:22 :

    Tu dis cela avec beaucoup de justesse.
    Je me fais souvent la même réflexion.
    Et dans le même temps, je me demande pourquoi je ne me reconnais pas du tout dans les militants écologistes que je connais… Il y a quelque chose que je ne comprends pas, comme si on ne parlait pas de la même chose, ni avec les mêmes mots.

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