Relations
Le billet de Samantdi continu
de vibrer en écho en moi..
Ma notion de la famille s’est écroulée
avec la mort de ma mère.
Mes sœurs ont construit une famille.
Pourtant leurs vies ne me donnent pas envie.
Il me reste ce bout de maison avec ma sœur Minou.
Je ne sais même pas quoi faire de cette part.
Je lui ai fait la promesse de ne pas la demander (ma part).
C’est elle qui vit dans la maison.
Du coup, ce n’est plus ma maison.
Elle y a fait des travaux,
cette maison devient sa maison.
Je ne sais pas non plus comment
mettre des mots sur notre relation,
je pense qu’elle n’existe que parce que nous sommes sœurs.
Avec mes autres sœurs s’est évident.
Nous avons des contacts que parce que
nous sommes de la même famille.
J’en ai même une dont je n’ai des nouvelles
que lorsque je suis dans le village.
Le billet de Samantdi m’interroge
sur la pérennité de ces relations familiales.
Ma notion de famille a toujours été très minimaliste. Sans doute parce que cette famille m’est imposée. Pas forcément désagréable mais associée très longtemps à une présence paternelle souvent détestable avec des fins de repas qui partaient violemment en vrille. Du coup c’est devenu service minimum. Et l’est resté.
Je parle ici de ma famille directe, pas de ma belle-famille.