jeudi 23 août 2012

Le prix de la vie

Un ami m'envoie un lien vers un article
qui relate la mort d'un homme où nous vivons.
Pour lui, cela prend des proportions qui me dépassent.
Pour moi, il s'agit d'un fait divers.
Ce qui se passe en Syrie me choque plus.
Pour lui sa phére privée est atteinte,
pas pour moi.

Notre divergence vient du fait qu'il ne connait
l'insécurité que par la télé et les journaux.
Pour ma part, je travaille dans un monde où,
pour certains, la vie humaine n'a pas de valeur.

Je ne porte pas de jugement,
j'énonce juste nos différences
de vision du monde.

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10 commentaires

Cristophe, jeudi 23 août 2012 à 11:37 :

Supposition : l'événement lui fait penser ou lui rappelle que ça pourrait lui arriver ?
Cunégonde, jeudi 23 août 2012 à 11:52 :

Mais on peut tous mourir en traversant la rue. Il faut relativiser.
mirovinben, jeudi 23 août 2012 à 13:27 :

Comme d'habitude dans les relations humaines, il faut connaître et accepter le référentiel de l'autre.

Ceci dit, je suis plus sensible aux misères proches qu'aux malheurs lointains. Je sais, c'est pas bien mais c'est ainsi.
C&C, jeudi 23 août 2012 à 14:50 :

Tout dépend de la mort du mec, non? S'il est mort de faim sans abri ou s'il est mort de l'indifférence des autres lors d'une agression dans le métro, c'est aussi grave que s'il était mort en Syrie, c'est le reflet d'un système qui ne va pas.

Au contraire de Miro, je trouve pas si mal de s'inquiéter de ce qui est proche. Ce qui est proche, on peut ou devrait agir dessus, ce qui est loin, le reprocher nous donne bonne conscience mais ne fait pas forcément avancer le schmilblik.
Cunégonde, jeudi 23 août 2012 à 15:39 :

Mouais, aux dernières nouvzlles, il s'agirait d'un réglzment de compte.
Mistake, jeudi 23 août 2012 à 21:00 :

Donc c'est bien d'un fait divers dont il s'agit. Comme toi la Syrie m'emeut davantage mais a bien y réfléchir le fond du problème c'est souvent la barbarie humaine c'est simplement l'échelle qui diffère ...Quand non d'un chien (pour ne pas dire autre chose et ne vexer personne) vivrons nous dans un monde ou éducation ,respect, désintérêt mais aussi raffinement seront valeurs universelles declarees et que "l'homme ne sera plus un loup pour l'homme"?
C&C, vendredi 24 août 2012 à 00:43 :

Mistake, à mon avis, même pas en rêve!
Cunégonde, vendredi 24 août 2012 à 11:15 :

Mistake, c'est beau l 'utopie.
Mistake, vendredi 24 août 2012 à 22:21 :

Mouais ,les utopies d'hier sont les realites d aujourd'hui: j'ai nommé le progrès et on y croit!
Cunégonde, samedi 25 août 2012 à 08:17 :

D'accord !