La couleur de mes émotions

Suite à un billet d'Otir,
je me suis interrogée sur les couleurs
que pourraient prendre
ces mêmes émotions pour moi.

La colère est rouge.
La jalousie si je devais l'éprouver serait pourpre.
Je suis écarlate lors d'une crise de rage.
Pour la peur, je pense à blanc,
car lorsque j'ai peur, je suis paralysée.
Je ne sais pas retenir une explosion,
j'éprouve soit de la colère, soit de la rage.

Pour le calme revenu,
que je nommerai la paix intérieure,
je lui attribuerai
un joli bleu ciel calme.

Et vous, vos couleurs ?

Commentaires

1. Le vendredi 13 juillet 2012, 09:32 par Anthom

Je cherche mais ne trouve pas...il me semble que l'excès d'émotion, surtout négative, aurait plutôt tendance à me projeter dans un monde sans couleur, en noir et blanc. La grande colère, en tout cas, m'inonde d'une impression de blanc aveuglant!

2. Le vendredi 13 juillet 2012, 09:51 par Cunégonde

C'est déjà pas mal, je trouve.

3. Le vendredi 13 juillet 2012, 12:23 par C&C

Humm... voyons... le rouge et le noir, couleurs des câbles utilisés pour remettre ma tire en route ce matin alors que j'étais dans une colère noire, et rouges aussi les lunettes de mon sauveur. Que d'émotions!

Mais trève de plaisanterie, j'ai une saloperie de réunion à 15h00, une voiture qui me lâche, une prise de bec avec qui tu sais, un ciel bleu qui tire sur le gris, certainement un dîner en tête-à-tête avec moi-même, tout ça un vendredi 13, tu avoueras que ce n'est pas la vie en rose ;-)

4. Le vendredi 13 juillet 2012, 12:46 par Cristophe

Ma colère n'est pas explosive, elle est blanche, avec des mots dits bien distinctement, la violence étant pluss dans ce que je dis que dans ma façon de les dire, implacable.

Quand le rouge me gagne, c'est le rouge du timide dans certaines situations.

5. Le vendredi 13 juillet 2012, 13:35 par mirovinben

Je verrais plutôt la peur en noir et le calme en blanc. Pour le reste, je confirme.

6. Le vendredi 13 juillet 2012, 14:59 par Cunégonde

C&C, joue au loto, ça changera.
Cristophe, Tiens je n'y ai pas pensé, moi aussi je rougis très facilement.
Mirovinben, mais encore ?

7. Le samedi 14 juillet 2012, 08:22 par Mistak

Le vert ? Oublié le vert?
Pour l'espoir pas très clair
Le végétal me désespère
Le minéral je préfère
Et les yeux de vipère ,
Et les souliers verts,
Et dans le fruit,le ver
Et puis tous les pervers
Et puis toute ma colère ...

8. Le samedi 14 juillet 2012, 08:48 par Mistake

Ps : heureusement il y a Prevert !

9. Le samedi 14 juillet 2012, 09:59 par Cunégonde

:-)

10. Le samedi 14 juillet 2012, 13:29 par mirovinben

Texte que j'as écrit en 1975 :

Pourrais-tu me redire, toi qui chante du pinceau,
comment peindre un sourire sans avoir l’air idiot ?
Le gris est sale,
le noir se meurt,
le rouge s’empale,
le rose a peur.
Le marron pue,
le violet prie,
le vert est cru,
le bleu moisit.
Le blanc se rend,
le jaune se perd,
l’argent se vend
et l’or s’enterre.
Mon pinceau fait silence, les couleurs sont ternies
la peinture sent le rance et craquelle le vernis.

Une autre façon de voir les choses (en contradiction avec mon commentaire précédent écrit près de 40 après...)

11. Le samedi 14 juillet 2012, 18:22 par Mistake

Rien a ajouter ...car le silence est d'or

12. Le samedi 14 juillet 2012, 19:19 par Cunégonde

La parole est d'argent...
Mirovinben, je trouve ton poème trop négatif.

13. Le dimanche 15 juillet 2012, 07:50 par mirovinben

Voui, mais c'était en 1975, et j'aimais à l'époque écrire des trucs de ce genre, frôlant dans ce domaine le côté obscur de la Force. Sans doute pour contrebalancer un présent amoureux et un avenir a priori agréable.

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