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Les ptites banalités de Cunégonde

La vie est belle

Ce matin, vu la météo,
j’ai choisi d’aller marcher,
je pensais que cet après-midi,
il pleuvrait.

Arrivée dans la forêt,
j’ai vu une biquette (comme on dit ici),
il s’agit d’un jeune chevreuil.
Plus loin, sa mère a disparu dès qu’elle m’a vue.

La côte montée, une fraise sauvage m’attendait.
Un chemin impraticable
m’obligea à changer mes plans.

Sur le bord d’un fossé,
un cèpe suicidaire se retrouva
entre mes mains enjouées.
Je n’en croyais pas mes yeux.

La pluie commença très fine,
à recouvrir mes cheveux.
Elle ne me quitta pas durant trois kilomètres.
Je suis rentrée trempée,
une bonne douche me réchauffa.

Je suis ravie de ma matinée.

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4 commentaires

  • Cristophe, mardi 19 juin 2012 à 13:01 :

    "j'ai vu une biquette (comme on dit ici)" m'a rappelé autre chose :
    [http://1671137.fr/blog/2012/01/30/chevre-en-correze/]

  • Cunégonde, mardi 19 juin 2012 à 14:27 :

    On parle la même langue en Corrèze que chez moi.

  • mirovinben, mardi 19 juin 2012 à 16:04 :

    J'aime ces petits bonheurs qui, même entrecoupés de quelques contrariétés, donnent du sel à notre vie quotidienne.

  • C&C, mardi 19 juin 2012 à 16:36 :

    J'ai le cerveau en béchamel, comme si j'avais dépassé le mur du son de 10 fois au moins. En vérité, je suis en train de passer le mur du con, ça j'en suis certaine. C'est pour ça que ta note me fait du bien, une bouffée de fraîcheur.

    Tu sais que chez moi, c'est la deuxième région la plus boisée de France... après chez toi? Ta promenade me rappelle mes promenades d'autrefois, même faune, les sangliers aussi, bien sûr. J'adorais ça, surtout en fin de journée, à la tombée de la nuit, ça réveille les sens d'une telle manière!

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