Des amis, des falafels,
encore Bye-Bye Blondie,
un verre à une terrasse.
Un saut à la Bastille
(je sais les images ne sont pas bonnes du tout)
Pour Tonton, il me manquait
une année pour voter.
Ce soir, dans les rues de Paris
entendre les jeunes chanter,
voir les gens heureux,
j'étais émue de ressentir
ce sentiment de liberté.
Mais si, il faut rêver, un temps au moins.
En 81, nous n'étions que quatre devant notre poste TV, mais l'émotion nous avait coûté 4 flûtes du service!
En 1981, j'ai appris la nouvelle à 20h, au retour d'une marche d'une vingtaine de kilomètres dans la "montagne" de Beaune. Retour bien arrosé par une sacrée pluie. Repas au restaurant de tous les marcheurs. Beaucoup faisaient la gueule. Moi pas.
En 81, j'ai voté, et fêté avec toute ma famille !
Et puis je suis partie un an en Angleterre...
Hier soir, vous faisiez quoi ?
Rien de particulier. Juste une inquiétude dans les secondes qui ont précédé l'annonce des résultats à 20h. Soulagement, pas de grande explosion de joie non plus. Tiède quoi. Mais la tiédeur peut être agréable quand on déteste l'excessif, les débordements et le bling-bling.
Ensuite film sur Arte : "Le Président" d'Henri Verneuil avec un Gabin épatant. Puis j'ai programmé l'enregistrement de Zatôichi (film de Takeshi Kitano) devant commencer à 23h50 et diffusé en avance sur l'horaire annoncé. Début tronqué ! Merci France 4...
Après la fête, gueule de bois garantie (faut pas trop rêver non plus)... Mais je la préfère avec ce vin là.