La vie est pourtant faite que de changements.
Ma journée commence très tôt
par une rage dents qui me rappelle
des souvenirs vieux de trente ans.
Dans la soirée, une de mes nièces
m'invite à son mariage en juin prochain.
Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que
ma mère serait ravie par cette nouvelle.
Pourquoi penser cela, ma nièce la à peine
connue ?
Ce soir, j'annonçais la nouvelle
à une autre de mes nièces.
Je lui disais aussi mon étonnement
au sujet de ces jeunes qui se marient,
s'installent... Moi qui aurais tant rêvé à leur âge
de voyages... Ma nièce n'annonce qu'elle,
elle ne se marie pas, elle ne voyage pas,
elle fait un bébé. Pour cette nouvelle aussi,
j'ai pensé à la fierté que ma mère aurait pu ressentir.
La fierté d'une mère (d'un père)... Quel poids sur les épaules, surtout quand on a l'impression que rien de ce qu'on (a) fait n'a l'heur de lui plaire !... Pourquoi vouloir à tout prix mesurer nos actes à l'aune de son regard ?
Cette question m'a poursuivi et me poursuit encore.