L'ennui
Ce sujet m'a été soufflé
par une émission de radio
écoutée en dilettante.
J'ai commencé à réfléchir sur
non pas les sujets possibles de mon ennui,
mais sur les circonstances
qui sont susceptibles de générer mon ennui.
La principale circonstance est quand
je me retrouve cernée d'inconnus,
dans un groupe.
Je suis peu sociable, semble-t-il.
Si je n'arrive pas à découvrir un sujet de discussion,
un intérêt quelconque qui permettra un échange,
l'ennui, lui arrive à grands pas.
Une fois passée ma phase d'observation,
il s'installe.
Moi itou !... Je pense être sociable (même si je fuis souvent la foule) mais vis souvent le même genre... heu... d'aventure (!). Je me borne à prolonger au maximum la phase d'observation jusqu'au moment où je peux m'éclipser discrètement.
Quoiqu'il en soit, je préfère l'ennui de type "mékeskeujefoula" que l'ennui "cédusouciça" qui s'écrit plus souvent avec le "s" du pluriel", histoire de montrer combien c'est contrariant.