jeudi 16 septembre 2010

Complexes physiques

Il me semble que c'est plus un mal féminin que masculin. Peut-être que je me trompe.

Bien que des mecs se posent des questions sur la grandeur et la grosseur de leur engin.

Il semble que pour eux cela se situe à un endroit très déterminé.

Chez une femme, c'est plus diffus. Toutes les parties du corps sont la proie aux complexes.

Quelquefois, pour un regard extérieur, c'est ardu de comprendre tel ou tel complexe tant leur visibilité est faible.

Certaines femmes vont vous expliquer qu'elles sont grosses alors qu'elles ont dix centimètres de plus que vous et dix kilos de moins! Pour d'autres, c'est la taille...

Tout est si subjectif.

Billet précédent : Photos

Billet suivant : En travaux

4 commentaires

imposture, jeudi 16 septembre 2010 à 18:57 :

pas d'accord, les mecs ont aussi beaucoup de complexes. je ne vais pas les énumérer, certains sont les mêmes que chez les nanas.
Cy Jung, jeudi 23 septembre 2010 à 21:43 :

Bonsoir,

Tout est surtout si culturel…
N'est-ce pas ici que je dois préconiser la lecture de King Kong théorie ? Je suis surprise que Yo! ne l'ait pas fait.

Bonne lecture !
Et bonne fin de soirée
Cy Jung
Yo, jeudi 23 septembre 2010 à 21:52 :

J'en laissais la politesse à celle qui m'a fait découvrir ce livre... où Despentes écrit " de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché de la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés".
C'est clair qu'elle n'évoque comme complexe physique masculin que le fameux membre, mais il ne faut pas oublier que la société considère le mâle comme celui qui choisit la femelle, c'est donc à elle de lui donner envie, l'inverse n'importe pas...
Ah, que ce livre a été un vrai plaisir intellectuel de discours sur la normativité.
Yo, jeudi 23 septembre 2010 à 21:59 :

> Tout est si subjectif.
Pas tant que ça. Du moins, si on considère la subjectivité comme se rapportant au sujet vs l'objectivité.
Le rapport au corps est beaucoup lié à l'intégration de normes et de considérations familiales, sociales, culturelles,... D'ailleurs, des époques ont valorisées la rondeur de la femme, d'autres sa minceur, parfois son côté rubicon, d'autres sa pâleur... Les complexes sont par exemple liés au rapport à la santé : être gros, bien nourri, avec des réserves vs être mince, en forme, sportif... La pâleur était un signe de maladie ici, c'est un signe de richesse ailleurs : la classe sociale aisée ne travaille pas aux champs en plein air où la peau se tanne.
Nous avons des complexes différents, mais beaucoup sont éminemment extérieurs à individu qui les a intériorisé, sans parfois même comprendre à quoi ils renvoient. Pour autant, ils n'ont qu'une objectivité toute relative. D'ailleurs, souvent prendre conscience de l'origine et de la raison du complexe permet de commencer à ne plus le subir autant...