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Les ptites banalités de Cunégonde

J'ai bien fait ou pas ?

Je vais m'acheter des fruits.
Je passe devant une maison.
Un détail me chiffonne,
je fais demi-tour.

Les clés sont sur la porte.
Je sonne, re-sonne, rien.
Je soulève le clapet de la boîte aux lettres.

Je me retrouve nez à nez avec le chat.
Il me fixe intrigué, moi aussi.
Je ne sais trop quoi faire.
Si je laisse les clés sur la porte,
Les gens qui vivent là risquent un cambriolage.
Si je passe les clés par la boîte,
Ils risquent de ne pas pouvoir rentrer chez eux.

Un dimanche de la Pentecôte,
se doit être coton de trouver un serrurier.
Je décide de les jeter dans la fente de la boîte.
Depuis je me demande si j'ai bien fait.

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7 commentaires

  • mirovinben, lundi 24 mai 2010 à 07:40 :

    C’est une bonne ques­tion… Et je n’ai pas la réponse. Évi­dem­ment. Peut-être n’aurais-je rien fait. En même temps… Qu’aurais-je aimé que l’on fasse si c’était ma clé et ma porte ? C’est bien le genre de billet à trou­bler un lundi de Pen­te­côte.

  • imposture, lundi 24 mai 2010 à 12:19 :

    autre ques­tion: je me deman­dais si le chat était dans la boîte aux let­tres, mais l’info est arri­vée jusqu’á mon cer­veau et j’ai fina­le­ment com­pris…

    quant à la vraie ques­tion, j’en aurais fait autant que toi, mais j’aurais laissé un mes­sage sur la porte d’entrée, du style, si tu veux revoir ton chat, adresse-toi au saint-esprit et ça te coû­tera seu­le­ment ton pc, si tu veux revoir tes clés, c’est l’écran géant que tu lais­se­ras dans le cou­loir avant la fin de la pen­te­côte, amen!

  • Cunégonde, lundi 24 mai 2010 à 19:55 :

    MDR

  • Ed, dimanche 30 mai 2010 à 13:04 :

    Ah c’est eux que je vois tour­ner à pied autour du pâté de mai­sons depuis une semaine !

  • Cunégonde, dimanche 30 mai 2010 à 19:33 :

    Dis où sont leurs clés, arrê­tes de les lais­ser tour­ner en rond!

  • Gi, dimanche 30 mai 2010 à 21:02 :

    A moins que tu ne sois allée ache­ter des fruits à des kilo­mè­tres de chez toi, pour­quoi ne pas avoir pris les clefs et met­tre un mot sur la porte pour qu’ils vien­nent les repren­dre chez toi ? (con­tre une ran­çon bien sûr !) … ;-)

  • Cunégonde, dimanche 30 mai 2010 à 21:52 :

    Parce que ça se n’était pas pos­si­ble.

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