Un évènement particulier
Ce week-end, j'ai fait l'aller-retour,
pour fêter le siècle de ma sœur et de mon beau-frère.
Je ne suis pas une fêtarde,
je n'aime pas les trucs où
il faut danser, participer à des animations
plus niaises les unes que les autres.
Je n'aime pas non plus les repas familiaux.
Le paradoxe veut que
je ne puisse voir certains membres de la famille
que pendant ce genre de manifestations.
Des amis à eux étaient aussi invités.
Je les connaissais tous, sauf deux.
Un m'énerve dès que je le vois.
À chaque fois, il ne perd rien pour me lancer des piques.
J'y réponds bien que je sache que
l'indifférence serait la meilleure réplique.
L'ironie ou le cynisme sont contre lui mes armes.
Là, je lui rappelais énergiquement
que je vivais comme je voulais que
je me coucherais quand je voudrais.
Il répliqua qu'à évènement exceptionnel
comportement exceptionnel.
Depuis quand avoir 50 ans est-il exceptionnel ?
Vieillir, nous le faisons tous les jours
dans une banalité sirupeuse.
Certains, à un instant donné de leur vie, lèvent la tête
et croient qu'ils ont atteint un âge qui
mérite l'émerveillement, l'étonnement...
Jamais je n'ai eu le besoin de ne fêter
aucun de mes anniversaires.
J'apprécie que l'on me souhaite un bon anniversaire,
mais cela s'arrête là.
Pour mes 100 ans, ce sera différent.
Wahou… l’est long ce billet dit donc. Et toujours avec cette présentation que j’affectionne. Lignes courte, nombreux retours à la ligne… bien rythmé. Manque juste la musique. Tt que je t’ai piqué (j’y ai juste ajouté un centrage en accord avec la photo).
50 ans n’est, en effet, ni exceptionnel (avec un peu de chance on y passe tous) ni douloureux… Je confirme.