Les ptites banalités de Cunégonde

Une amie qui me fait aller
où c ‘est interdit.
Chut

Que les horaires
pour aller voir l’expo de Malick Sidibé et Seydou Keïta,
aux anciens magasins Tati.
Il faut aussi regarder
les jours d’ouverture.
Samedi, j’y repars.

J’avais besoin de petites cales.
Je vais dans mon magasin
de bricolage.
J’en trouve pour 10€ et de bananes
le paquet de 50.
Il n’y avait pas de paquet
plus petit.
Je comprends mieux
pourquoi les gens ouvrent
et ne prennent que
ce dont ils ont besoin.
Je n’ai pas osé, mais
ça m’a titillé.

Comme tous les anxieux,
je n’aime pas les surprises.
J’aimerais bien
que les imprévus soient prévisibles.

Je laisse ma place côté fenêtre,
au jeune homme, dans le train,
qui vient de m’expliquer
qu’il préférait.
Depuis il dort .

Plutôt navigatrice,
Florence Arthaud m’a fait rêver.
Il m’arrive de penser à elle.

Ado, avec mon cousin,
nous allions en colo.
De là, nous campions.
Si on avait eu un contrôle,
le camps aurait été fermé.
Je me souviens une fois que
l’on faisait des frites avec
une bassine pleine d’huile
à même le feu de bois.
Je ne me souviens plus
si les frites ont été cuites ou non.

Je vais explorer
dès à présent
La volupté de la soixantaine.