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Comme je suis calmée, je peux écrire un billet

Pour finir ma table basse,
j’avais besoin d’un outil
qui me permette de viser
dans un espace haut de 10cm.
Je vais chez Casto.
C’est à environ 25 minutes
à pied de chez moi.
Je me rends dans le bon rayon.
Je trouve le vendeur de ce rayon.
Je lui explique que je veux viser des vis.
Il me vend une clé à cliquet
avec des embouts.
L’idée me paraissait bonne.
Je rentre chez moi,
j’essaie mes embouts,
ils ne tenaient pas
dans les douilles (que j’ai aussi acheté)
qui se fixent à la clé à cliquet.
Le ledemain, je repars chez Casto.
Je vois un vendeur dans le rayon.
Je lui explique mon problème.
J’avais apporté la clé, les douilles, mon embout et des vis.
Le vendeur m’explique qu’hier,
ce qui m’a été vendu
était pour des boulons.
Après énervement face à leur sexisme évident,
ils m’ont fait un avoir et vendu un tournevis d’angle.
Quand j’ai demandé s’il était
facile à utiliser.
Le responsable m’a répondu :
“cela dépend de la compréhension”.

Accessibilté selon la RATP

E_p.jpg


Sur ce panneau il y a
un sens interdit juste à côté
d’un fauteuil roulant.
Cela signifie que les personnes
utilisant un fauteuil roulant
sont interdites dans cet ascenseur.
Cependant sous ce pictogramme
est écrit :
“L’ascenseur est en priorité
réservé à ces voyageurs”.
Sous cette phrase,
figure les pictogrammes suivants :
un fauteuil roulant,
une personne avec des cannes anglaises,
une poussette.
Alors les personnes en fauteuil roulant,
peuvent-elles ou non prendre
cet ascenseur ?
Surtout qu’une fois que
l’on a pris cet ascenseur,
pour atteindre le quai du métro,
il y a des marches qui ne sont,
évidemment pas indiquées.
La sortie de métro, où ce panneau
a été posé, est toute neuve.
Non seulement la RATP n’est
pas capable de rendre
une station de métro accessible,
mais en plus la RATP n’est pas
capable d’avoir une communication correcte.
Pour l’accessibilité,
la RATP a du travail à faire.

Nonmého !!!!

J’ai voulu m’acheter
une petite bouteille de gel hydroalcoolique
à la pharmacie à côté du métro Lourmel.
5€99 les 250 ml,
soit 23€96 le litre,
plus cher que certains vins
qui valent le coup.

Réveille-matin

Fil s’est reconvertie
en réveille- matin
au réglage aléatoire.

Quel con

En allant me balader,
j’aperçois, bien ranger contre un arbre,
des objets qui manifestement
sont déposé là, plus pour être donné
que pour être jeté.
En rentrant, je m’aperçois
qu’un chien avait pissé dessus.
Mais quel con !
Le propriétaire du chien plus
que le chien.

Jour 22 du confinement

Ce matin, je suis allée
dans un magasin bio
à côté de chez moi,
plus d’œufs. En sortant,
une femme à dit à son mari
de se reculer car
je n’avais pas de masque.
Je ne saurai dire ce que
cela m’a fait d’être capable
de faire peur à quelqu’un,
en plus je fais très attention aux distances.
C’est la seule chose qui me rassure
avec le lavage des mains.
Cet après-midi, j’ai appris que
la semaine prochaine,
nous serons essentiels tous les jours.
Je serai donc déconfinée
du lundi au vendredi.
Ça m’a énervée.
Je suis ressortie m’acheter
de la glace à la pistache,
le magasin est à côté.
Je fais attention à me passer les mains,
au gel dès que je suis sur le trottoir,
en rentrant et en sortant du magasin.
Dès que je rentre chez moi, aussi.
Je sais c’est très con d’être ressortie,
surtout pour de la glace.
À ce moment là, elle était essentielle.
Il me semble que je rencontre plus
de risques à prendre le métro
deux fois par jour;
et à être au contact du public.

Je n’ai fait que 3460 pas et
monté 66 marches.

Jour 17 du déconfinement

La journée a commencé très, trop tôt 5h.
Un sms avait fini d achever ma nuit.
Elle avait des symptômes.
12h30, c’est bien ça, 2 semaines d’arrêt.
En espérant qu’elle n’ait pas une forme sévère.
Plus la crise avance,
plus j’angoisse car il y a de plus en plus
de personnes que je connais,
de proches qui l’ont.
Je me sens démunie et impuissante.
La journée a été compliquée.
En allant prendre le métro,
j’ai vu une enfant et sa mère
avec chacune un masque rose.
Ça m’a achevé.

J’ai fait 16519 pas et
monté une centaine de marches.

Jour 1 du confinement

Je suis sortie pour faire les dernières courses.
Je me suis achetée des oignons, des pâtes en tout genre :
à l’épeautre, au froment, au sarrasin, et juste au blé.
Les bestioles ont tout ce qu’il leur faut.
Il y avait une ambiance étrange, la queue devant
le tabac du coin.

Je n’arrive pas à imaginer ce que pourra être ce confinement.
J’ai réactivé les groupes WhatsApp.
Aujourd’hui plus de sortie,
je ne suis pas encore réquisitionnée.
Je pense que quand je le serai
il n’y aura plus de transports.

Arrêt demandé bis

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Arretb_p.jpg

Assise dans le métro

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Place_p.jpg

104

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Feminicide.jpg

Féminicides

Affichage dans le quartier de Pigalle.

Feminicidea_p.jpg



Feminicideb_p.jpg


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Herbe

Dimanche j’étais au parc André Citoën.
À côté de nous, il y avait un monsieur qui
fumait une cigarette roulée.
Passent des policiers, en vélo.
Ils ont vu qu’il fumait une roulée.
Ils se sont arretés, ils ont demandé
s’il fumait de l’herbe.
Ce à quoi ce monsieur a répondu non.
Ils ont demandé à vérifier
le paquet de tabac.
Il a obtempéré pour avoir la paix.

Ma meilleure amie du moment

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Bouillotte_p.jpg


J’ai le dos en vrac,
et il ne fait pas bon d’avoir
en même temps un lumbago et
la crève.

Vol

Samedi, je me suis fait voler
mon smartphone.
Ce qui m’embête le plus
n’est pas le smartphone en lui-même,
malgré le prix important,
mais tout ce que j’avais sur ma micro sd.
Et le fait de me dire que
quelqu’un peut détenir
des infos sur moi.

Prix du litre d'eau de mer

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Prix_p.jpg

Nuit de la solidarité

J’ai dû me désinscrire,
à cause d’un emploi du temps
trop chargé.

Bouton off

J’ai repris le travail hier,
après 17 jours de congés.
Mes insomnies ont recommencé
dés la première nuit.
J’ai sommeil.
Je me couche et là,
je commence à penser à tout
ce que j’ai à faire,
ou à penser que je n’arriverai pas
à relever le défi que j’ai accepté.

Il faudrait que j’arrive à ne plus
cogiter quand je devrais m’endormir.
Plus facile à dire qu’à faire.

Boutons bis

Après les commentaires de Gilsoub et de Franck,
j’ai envoyé un mail à 5asec,
pour leur expliquer mon problème de boutons.
J’en ai aussi envoyé un à la DGCCRF.
Hier soir, je viens de recevoir
le pdf à remplir pour faire une réclamation.
Et les conditions générales étaient avec.
Je les ai lues,
il n’était pas question de bouton.

Mauvais spécialiste

À 11h30 toujours pas de docteur
pour machine à laver.
Je lui passe un coup de fil,
il fallait que je lui revoie mon adresse par sms.
Et il voulait le code de l’interphone
et mon numéro d’appartement.
Mais je n’étais toujous pas sûre qu’il viendrait.
Je finis pas lui donner le code de mon appartement.
10 minutes plus tard,
L’interphone sonne,
je décroche. J’entends : “c’est le technitien.”
Je lui dit que je vais le chercher.
J’arrive sur la rue personne.
Je suis restée très dubitative,
avec plein de questions,
à savoir que pouvait-il faire
avec mon nom et mon adresse complète

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