Renoncement

Ce mot pour, je ne sais trop quelles raisons
a rouvert ma boîte à questions.

Le renoncement fait partie du deuil.
Il m'a permis d'accepter (la partie la plus dure).
Pourtant, renoncer pour moi a
un rapport avec ma peur de manquer.

Renoncer, c'est aussi assumer pleinement ses choix.
C'est accepter de perdre ce que l'on ne veut pas
ou ce que l'on pense, ne pas pouvoir pas perdre.

Renoncer demande d'aller vers l'inconnu;
L'inconnu, cet inquiétant stresseur
Il faut lâcher, perdre, quitter ce que l'on possède
pour pouvoir aller vers d'autres horizons.

Le renoncement, nous aiderait-il à
nous débarrasser de toutes les futilités
qui encombrent nos vies ?

Commentaires

1. Le dimanche 24 octobre 2010, 13:16 par mirovinben

Une de mes maximes favorites : "Choisir, c'est renoncer." Et là le renoncement n'est pas une plongée dans l'inconnu mais simplement le fait d'abandonner une option au profit d'une autre.

Sinon, je confirme qu'il est douloureux de renoncer à quelque chose pour peu qu'il n'existe pas d'alternative. Là, le manque peut être profond.

Quant à se débarrasser de toutes les futilités. Ça devrait être facile, tant le futile est léger. Sauf que le futile nous paraît très souvent indispensable. Ne serait-ce que pour éviter toute remise en question toute faille dans l'armure.

2. Le dimanche 24 octobre 2010, 19:14 par Cunégonde

Le futile, nous apparait aussi utile.
Je préfère ta façon de voir le renoncement que la mienne.

3. Le lundi 25 octobre 2010, 12:14 par imposture

encore des qui s'inquiètent de la futilité?

au fait, «peur de manquer» quoi exactement?

4. Le lundi 25 octobre 2010, 18:29 par Cunégonde

Ça, c'est une bonne question.

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