Les ptites banalités de Cunégonde

Je vais récupérer un colis,
dans un relais.
En fait, deux m’attendaient.
Un entrait dans mon sac à dos.
Le second, lui, était plus gros,
et plus lourd.
Gentiment la personne qui me l’a délivré,
m’a confectionné des poignées.
Pour sortir,
la personne qui entrait m’a tenu la porte.
J’ai quitté cet adorable magasin,
en disant un souriant bonne soirée.

Aller à Paris-carnet,
demain.

Un repas avec des anciens collègues.

Pas de gourou, des maîtres
en photos, ceux qui m’ont donné envie
ceux qui m’ont appris,
ceux que j’aime.

Reconstruire pour rêver
à nouveau.

Je longe cet immeuble.
Le carrelage m’intrigue’
c’est le même que celui de
l’immeuble du 13 rues des amiraux.

Je traverse pour mieux voir,
un charmant monsieur, d’un âge certain
engage la conversation.
Il m’apprend que
c’est bien le même architecte
que celui du 13 rue des amiraux.

J’apprécie beaucoup ce genre de rencontre éphémère.

Je me demande si
je ne détiens pas le record
d’emballage de mes petits orteils
dans de l’élastoplast.

J’en suis à 11 semaines et demi.

Qu’elles viennent vers moi,
qu’elles me touchent.
Elles sont sur le quai du métro,
à quelques centimètres de moi.
La peur est réciproque.

C’est la faim qui fait sortir
cette souris et son petit.

À la sortie du boulot,
on décide d’aller boire un coup.
J’accroche mon sac à dos
au dossier de la chaise.

On s’en va,
Une centaine de mètres plus loin,
une voix nous interpelle.
La jeune fille me demande si
je n’ai pas oublié m9n sac à dos.
Si ! À l’intérieur, il n’y a d’important
que mes clés, et ma carte bleue.

Si vous cliquez sur la photo, elle s’agrandit.

C’est un lieu que j’aime bien.
On ne croirait pas quand on mange,
sur les quais de l’ancienne gare d’Ornano
que l’on est à Paris.
C’est bon, tranquille.
L’ambiance est sympa.
Bientôt, il y aura 2 chèvres et des poules.