Mes mamies révolutionnaires

Leur conversation m'enchanta.
Elles parlaient des grèves et des retraites.
Elles raillaient ce gouvernement de « salauds ».
Si c'était elles qui menaient le mouvement,
elles bloqueraient le pays.

Un camion en travers de chaque route,
tout le monde en marche vers l'Élysée,
et « il » verrait bien que le monde est dans la rue.
« Il » ne pourrait pas encore dire
qu'il y a de moins en moins de monde.

Je me demandais en les regardant,
ce qui avait fait qu'elles sortent de leurs gonds.
Vu leur âge, elles avaient vécu,
d'autres péripéties bien plus graves.
Soit, elles étaient aussi plus jeunes,
et le contexte n'était pas le même.

Commentaires

1. Le mardi 19 octobre 2010, 07:09 par mirovinben

Quand on s'adresse à quelqu'un qui n'entend pas, forcément on hausse la voix. De plus en plus.

Et là, faut dire que nos gouvernants font preuve d'une sacrée surdité.

"Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre."

2. Le mardi 19 octobre 2010, 10:58 par Cunégonde

Remarque, il est aussi aveugle.

3. Le mardi 19 octobre 2010, 13:06 par mirovinben

Pas aveugle : il regarde juste toujours dans la même direction. Du côté du bouton qui renvoie l'ascenseur.

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : https://www.banalitescunegonde.fr/trackback/305

Fil des commentaires de ce billet