Les ptites banalités de Cunégonde

Quand l’imaginaire prend le dessus.
Il y a vingt ans,
j’ai visité, à Pragues le musée Mucha.
Du coup j’ai une vision très colorée
de ses affiches.
Je suis allée voie l’expo,
au musée du Luxembourg.
Les affiches m’ont paru fades.

Mais que dois je garder comme
vision celle de mon imaginaire
ou la réalité qui vient de me décevoir ?

Les hommes pissent-ils plus que les femmes ?
Vu bd de Clichy un urinoir à
moins de 50 mètres de toilettes publiques.

On a l’âge qu’on a ?

On ne passe que
20%84 de notre temps au travail.
En relativisant de la sorte,
je ne comprends pas
que cette partie là pollue
les 79%16 qui restent.
Pourquoi j’arrive à donner
tant d’importance à cette partie travail ?

J’en ai mangé,
hier, dans le parc du chateau de
Fontainebleau.
Qui l’eut cru manger
des mures en banlieu ?

Ça veut dire quand
quelqu’un de son milieu professionnel
dit aurevoir en disant :
” à dans une autre vie” ?

Y a t-il une règle qui
fait qu’on loupe toujours quelque chose
dans sa vie ?

J’éprouve une certaine pénibilité
à écrire qui se transforme en :
pourquoi, pourqui et aquoibon.

Mes ptites banalités intessent-elles
encore ?
J’en ai oublié
d’écrire sur ma migraine d’épaule;
sur mes futurs voyages à
Cologne et à Stochkölm.

Comme je n’ai qu’une vingtaine
de kilos trop attachés à moi.
J’ai décidé que quand je mangerai
des bombons, par exemple,
je monterai à pied les 5 étages.

À midi, j’ai gagné,
j’ai pris les escaliers.
Ce soir, j’ai perdu,
j’ai perdu j’ai pris l’ascenseur.

À côté de moi une personne regarde
un film, sur sa tablette,
dans une rame de la ligne 8,
du métro.
Je m’interroge sur le fait que
cela me gêne.
Je vois ce qu’il regarde.
Je suis entrée, dans son monde,
sans y être invitée.